Faisant partie des 8 Commissions et Comités installés pour aider la Classe Wallonne dans son travail, elle est composée d’un pasteur, 2 anciens et 2 diacres. Selon la discipline de la PKN et les tâches qui lui sont assignées, elle a pour objectif la coordination des activités missionnaires et diaconales des Églises Wallonnes et être un trait d’union entre celles-ci et Kerkinactie (PKN).
L’exercice de la charité constitue l’un des trois secteurs essentiels de l’Église, avec l’administration des Sacrements et l’annonce de la Parole . Elle est une tâche pour chaque fidèle mais aussi pour la communauté ecclésiale entière. La diaconie met en œuvre concrètement l’option de l’Église pour les pauvres qu’impose la foi en Notre-Seigneur Jésus-Christ « qui s’est fait pauvre pour nous, pour nous enrichir de sa pauvreté ».
L’activité diaconale de l’Église, le « service de la charité », appartient donc à « l’essence même de la mission de l’Église » et participe à sa « nature intime »
Dans la diaconie, riches et pauvres, grands et petits, donnent et reçoivent chacun à leur manière. La diaconie de l’Église est interpellée par cette conviction : la manière d’entrer en relation avec les plus fragiles reste bien sous le sceau du service mutuel.
Particulièrement dans cet aspect, la CM entretient des liens et encourage les relations avec des Églises à Madagascar, au Burundi et en Roumanie. La CM favorise et soutient le travail de certaines églises wallonnes. Depuis sa mise en place et dans le limite de son budget, elle a pu participer matériellement et financièrement aux actions diaconales ci-après:
Nous avons une mission de dialogue et de partenariat. Échanges entre Église donatrice & Église réceptrice : don & réception doivent être réciproques (expériences). Une Église ne doit pas seulement puiser dans ses réserves pour partager, mais elle peut sensibiliser d’autres organismes qui peuvent partager.
Les chrétiens catholiques et les chrétiens réformés peuvent travailler ensemble, «s’efforcer de grandir ensemble».
Il existe un besoin d’un œcuménisme qui, parallèlement à un dialogue théologique visant à régler les désaccords doctrinaux traditionnels entre chrétiens, puisse promouvoir une mission partagée d’évangélisation et de service.
Ce travail commun devrait répondre à la « désertification spirituelle » en cours dans les sociétés, marquée par les changements de confession au profit de nouvelles églises évangéliques (en Afrique et Amérique latine par exemple) et bien d’autres croyances.
D’où des encouragements de la Commission à des initiatives œcuméniques pouvant répondre aux défis spirituels contemporains. Des initiatives qui doivent servir de remède à la confusion et à l’indifférence qui semble nous entourer. Pour appuyer concrètement cet aspect, la commission a organisé avec succès et a soutenu/soutient les activités suivantes :
Les contributions de nos paroisses et vos dons personnels sont indispensables! Les nombreuses institutions et personnes qui en bénéficient sont très reconnaissantes. La Commission Mission est cependant davantage qu’une œuvre d’entraide. Il s’agit d’un véritable réseau pour la mission et la diaconie auquel vous pouvez participer activement en devenant un maillon et partant nous apporter vos compétences.
Présentation de la Commission Mission, Octobre 2016
Comme on le voit régulièrement dans la rubrique de l’Echo Wallon, l’église de Rotterdam a comme une de ses actions diaconales de collecter des vêtements à l’attention des personnes au centre de rétention de Zestienhoven, près de l’aéroport de Rotterdam.
Le don supplémentaire, annuel attribué par la Commission Mission, permet chaque année de compléter cette aide par l’achat de sous-vêtements neufs et de produits d’hygiène de première nécessité. Comme les personnes au centre ne sont que de passage et que leur nombre ne cesse d’augmenter chaque année, les besoins restent donc immenses et sans fin.
C’est pourquoi l’église de Rotterdam relance à chaque fois son appel au don de vêtements parmi la communauté Wallonne. Au nom des personnes du centre, la Diaconie de l’Eglise Wallonne de Rotterdam exprime sa reconnaissance pour chaque soutien.
La Commission pour la Mission soutient la branche francophone en Belgique de l’ACAT, l’Action des Chrétiens pour L’Abolition de la Torture. ACAT est née en France le 16 juin 1974, sous l’initiative d’Hélène Engel et d’Edith du Tertre. Après avoir entendu le témoignage de Tullio Vinay, pasteur italien revenu du Sud-Vietnam, sur la torture subie par des prisonniers politiques, elles décident d’agir. Hélène Engel initie une action pour sensibiliser les Églises au scandale de la torture. Persuadées qu’une action chrétienne ne pouvait être qu’œcuménique, les fondateurs font alors appel à des personnalités des Églises catholique romaine, protestante et orthodoxe. Leur appel est entendu, et l’ACAT naît de l’initiative de représentants des trois confessions. Rapidement, un réseau dense de groupes se forme en France, avant de s’étendre à d’autres pays. En 1985, l’ACAT-Belgique francophone est fondée.
En tant qu’organisation chrétienne, l’ACAT a pour objectif de sensibiliser les chrétiens et les chrétiennes aux problématiques de la torture et de la peine de mort, et de les inviter à agir. L’ACAT est convaincue que la torture et la peine de mort sont strictement incompatibles avec l’Évangile.
Pour de plus amples renseignements : www.acat-belgique-francophone.be
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